On le sait, depuis plusieurs saisons la jupe-crayon fait son retour. La série Mad Men, en mettant un sérieux coup de projecteur sur les années 50 à 70, n’est sûrement pas étrangère au fait.
Mais d’où vient donc cette jupe-crayon si typique ?
Elle a pour origine la jupe entravée elle-même inspirée des kimonos qui obligent à marcher à petits pas.
Quand elle fait son apparition en Occident dans les années 20, on assiste alors au remplacement de l’inconfortable corset par un autre vêtement presque aussi contraignant : merci M. Poiret !
Après le rationnement de la 2e guerre mondiale puis l’exubérance des jupes parapluie et leurs métrages de tissus impressionnants, Christian Dior lance son « New Look » version 2 et relance la jupe-crayon, vêtement sculpté sur le corps féminin. La jupe a notablement raccourci et se porte juste au-dessous du genou.
Heureusement, la chimie et le latex aidant, l’inconfort de la jupe-crayon n’est aujourd’hui qu’un souvenir. On ne garde que le côté sexy, augmenté par la fente dans le bas de la jupe.
Celle-ci est loin d’être anecdotique ; elle donne, au contraire, à la fois charme et confort à la jupe-crayon. Sans fente, impossible de monter des escaliers (preuve à l’appui : Zahia chez Versace à Paris le 7 juillet 2014) ou de marcher autrement que façon geisha. D’après les tests de Laurence Bareil, la reine du shopping, 20 cm sont impératifs.
Ci-dessous, le modèle de base des collections Emmy décliné en différents tissus et différentes couleurs. La particularité : un jeu de fronces sur les côtés pour masquer les rondeurs en surplus. A porter impérativement avec des talons hauts pour allonger la silhouette !
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