Incontournable de la mode rétro : le crêpe

     

Papilles ou pupilles

Attention ! Même si les modèles présentés sont « à croquer », il faudra vous contenter de les dévorer des yeux. En effet, il y a crêpe et crêpe.

L’une se déguste sautée et dorée à point, fourrée ou flambée telle la célèbre crêpe Suzette et se doit d’être consommée avec modération, l’autre est un tissu qui peut être de soie mais pas de soie dévorée.

Caractérisé par son aspect granuleux dû à la forte torsion des fils, le crêpe se prête à merveille à la confection de robes légères et fluides. Qu’il soit de soie, de laine, coton ou encore, comme chez Emmy, de polyester, le tissu de crêpe est souple et nerveux.

Crêpe de chine, crêpe satin au revers soyeux ou crêpe Georgette vaporeux, la confection féminine l’a adopté pour ses robes de jour ou de soirée, sa lingerie, ses foulards.

Le crêpe au féminin

Accessoire indispensable des enterrements jusqu’au 20e siècle, il serait fort dommage de réserver le crêpe noir.

Avec son col Claudine et ses petites manches bouffantes, la jolie robe ci-contre, dans le plus pur style des années 40, se porte en toute occasion.

Son joli décolleté, sa forme évasée et ses couleurs fortes en feront votre préférée pour vos sorties danse en toute simplicité. Cette robe Lindy doit son nom à la danse jazz du même nom très en vogue dans les années 30.

Quant à cette robe magenta, constitué d’un haut de forme bustier agrémenté de dentelle crème et d’une jupe volantée, elle est parfaite pour les cocktails ou vos sorties un peu plus « habillées ».

Modèle : Miss Lala, photographiée par Eric à Vichy.

Sources :

Fraîcheur lin

robe Hole - Eva Tralala ParisVeste Harods - Eva Tralala ParisTunique Heros - Eva Tralala Paris

Une fibre pleine de qualités

Fleur de lin

Fibre végétale cultivée et utilisée depuis des temps immémoriaux, le lin nous revient tous les étés pour nous apporter sa fraîcheur.

Excellent isolant, thermo-régulateur (chaud l’hiver, frais l’été), respirant, il nous procure une agréable sensation quel que soit le temps. Résistant  à la lumière et à l’eau,  il conserve longtemps ses qualités (les égyptiens l’utilisaient pour leurs bandelettes d’embaumement).Des traitements modernes de finissage peuvent le rendre infroissable.

Choisir le lin est donc le bon moyen de conjuguer confort et longévité.

Un entretien sans souci

tissu en linLe lin s’adoucit lavage après lavage. Il est conseillé de ne pas utiliser d’assouplissant et d’éviter les mélanges avec d’autres textiles (risques de peluches). Un séchage à l’air libre dès la fin de l’essorage lui conservera son froissage naturel et épargnera cassures et faux plis. Ne jamais repasser à sec. Risque de décoloration au soleil.

La mode en lin

  1. Robe Hole  en 100% lin
  2.  Veste Harods en 100% lin teinté à froid
  3. Tunique blanche en lin et dentelle

Créations Eva Tralala Paris

Merveilles de coton

Les beaux jours reviennent et avec eux les envies de vêtements frais, légers et colorés. Voici venu le temps des cotonnades en tous genres : madras, vichy, chambrai,… mais aussi des tissus plus sophistiqués tels que piqué et jacquard.

Le piqué de coton

Ce tissu présente des reliefs géométriques, tels le nid d’abeille, qui le rendent à la fois moelleux et frais.

Emmy propose ses robes d’été dans ce tissu gaufré si caractéristique. Elle ose les couleurs pimpantes et les imprimés fruités ou fleuris. Les mêmes modèles existent aussi en cotonnade ou en voile.

Le jacquard

Riche et complexe, ce tissu présente des motifs variés au dessin inversé sur l’envers. Le tissage peut s’effectuer avec des fils unis ou de différentes couleurs.

Pour ajouter de la texture à ses robes et jupes noires ou blanches, Emmy a opté pour le jacquard.

Avantages pratiques de ces deux tissus : plus lourds, ils se froissent moins et sont plus résistants.

La bengaline fait feu de tous bois

Très utilisée par Emmy, la bengaline est un tissu originaire du Bengale (province de l’est de l’Inde), reconnaissable à ses côtes. C’est un tissu lourd au tissage serré, autrement dit, un tissu résistant et de bonne tenue.

 

Vous la trouverez principalement dans les jupes, robes et pantalons. Elle est alors composée à 95-96% de polyester et à 4-5% d’élastanne qui lui apportent la souplesse nécessaire à un bon confort.

« Bengaline : tissu présentant de fines côtes transversales à partir d’une chaîne fils continus tramée filés de fibres. Utilisation :   confection féminine, doublure de bagages.     » – sources : Le lexique des tissus

Douceur cachemire


Le froid revenu, on a très envie de retrouver la chaleur et la douceur du cachemire.

Qu’est-ce que le cachemire ?

Produit animal par excellence; le cachemire est à la chèvre du Cachemire ce que le duvet est à l’eider. Pour se protéger du froid particulièrement intense, ces animaux produisent, en hiver, un duvet très dense. C’est ce fin duvet, tondu au printemps, qui est utilisé dans les étoffes de nos vêtements une fois nettoyé et blanchi puis teint et filé. La laine de cachemire est produite exclusivement dans la région allant du nord du Cachemire à l’est du Tibet.

Pourquoi est-il si recherché ?

Produit pour résister à des froids de -40°, le cachemire tient chaud, très chaud tout en étant d’une grande légèreté, d’une finesse et d’une douceur incomparables. La faible productivité (il faut plus d’une chèvre pour tricoter un châle) et la zone de production réduite en font une fibre onéreuse. Sa démocratisation se fait au détriment de l’environnement ; l’élevage intensif conduirait à la désertification des steppes. Son utilisation en combinaison avec d’autres laines (mohair, angora) et fibres permet d’allier qualité et prix raisonnable.
 

Comment faire pour bien l’entretenir ?

Le cachemire tissé sera, de préférence, nettoyé à sec. Le cachemire tricoté, par contre, peut être lavé, à froid, à la main ou en machine (programme laine). Le vêtement ne doit pas rester à tremper, il doit être soigneusement rincé à l’eau froide sans adoucissant puis essoré délicatement, sans torsion, avant d’être mis à sécher à plat loin d’une source de chaleur. Vous lui conserverez ainsi tout son gonflant et sa chaleur.

Sources :

La laine bouillie, reine de l’hiver

La laine bouillie est un tissu de laine que l’on fait chauffer pour la feutrer : c’est le foulonnage.

Selon le tricotage de départ, plus ou moins serré et régulier, la qualité du fil utilisé, la durée et la température  du traitement de foulonnage, on obtiendra une laine bouillie plus ou moins dense, douce et chaude.

En plus de sa chaleur, la laine bouillie compte un avantage de taille : elle ne s’effiloche pas ; les ourlets sont superflus et les coutures peuvent se faire à bord franc (sans superposition des tissus). Elle ne se froisse pas.

Pour vérifier la qualité de votre manteau en laine bouillie, il suffit de l’observer à la lumière : si vous pouvez voir à travers le tissu, le froid aussi passera à travers. A savoir également : plus le tissu est lourd, plus il est chaud.

La laine bouillie est une création récente de l’industrie textile pour les grands couturiers et autres créateurs de mode.

Spécialiste de la laine bouillie, la marque Eva Tralala propose robes, vestes, manteaux et accessoires.

Bibliographie : Manufacture Pyrénéenne